Plus les connaissances augmentent, plus on doit créer des limites pour ne pas tomber dans l’absurde, voire le dangereux.
Il est difficile de savoir jusqu’où on peut aller en matière de performances physiques. Mais logiquement on devrait aboutir à une stabilisation (sauf tricheries),car on prend conscience qu’être un surhomme n’est pas tout-à-fait normal. Et les suspicions de dopage renforcent encore cette impression.
Il est évident que les super-athlètes comme Usain Bolt restent des exceptions, probablement grâce à une prédisposition génétique. Le commun des individus devra se contenter de performances plus modestes.
D’où l’intérêt de savoir faire la part des choses, le sport devant rester avant-gout un moyen de se faire plaisir ou de se surpasser.
« La médecine du sport et de l’activité physique est en première ligne pour prendre en compte les effets positifs ou négatifs de l’exercice et du sport sur la santé des individus » Anne Favre-Juvin.
En réalisant un suivi cardio-respiratoire, ostéo-articulaire, nutritionnel et psychologique, on pourra préserver la santé du sportif.
L’autre aspect d’avenir est l’utilisation de ces progrès pour favoriser et adapter des techniques de rééducation chez des personnes handicapées ou traumatisées.